PROMESSE

1.

Le réveil sonna. Il était six heures du matin. J'avais la flemme. Mais il y avait quelque chose de positif : j'allais retrouver mon bel amour Ruth. Cela faisait quatre ans que nous étions ensemble. Il jouait au foot en position d'attaquant à l'université. Il avait le teint mat, les cheveux châtain clair mi long, et un magnifique corps d'athlète. Nous étions tous les deux dans notre dernière année de fac en littérature. Je me prénomme Sylvia, et j'accompagnais Ruth

sur les stades en tant que pom-pom girl. Vous voulez savoir à quoi je ressemble. Si vous insistez ! Je peux le dire : une

taille de guêpe, le teint hâlé, les cheveux très noirs et bouclés. Tous les matins à sept heures, Ruth venait me chercher

dans sa somptueuse voiture grise. D'ailleurs, je ne devrais pas tarder à me préparer. Je nous mettais toujours en retard. Ah, les femmes ! ! Ce n'est pas pour faire une généralité ! Mais j'avoue que j'aime prendre mon temps, surtout le matin ! Bon allez Sylvia, lève-toi et marche ! Je me décidais, enfin, à mettre le pied hors de mon lit.

(…)

Tout s'agitait autour de nous. C'étaient les préparatifs du bal de fin d'année. Entre choisir sa robe, son maquillage, et pour certaines, son cavalier. C'était, un peu l'angoisse ! Chacune d'entre nous tenait à être la plus belle. Chose qui était tout à fait légitime. Je n'étais pas très friande de succès en ce jour de fête. Mais je voulais juste me faire belle pour l'homme que j'aimais. En dehors de cet évènement de fin d'année, tout se passait pour le mieux en cours. Ruth et moi-même bossions main dans la main chaque soir. Il excellait en histoire, et moi en littérature. Notre moyenne générale avoisinait les quinze et seize sur vingt. Je peux dire que nous étions comme fusionnels. Et c'était si agréable à vivre !

(…)

 

Je le sentais tout d'un coup gêné, hésitant. Cela me surprenait d'ailleurs. Je lui fis comprendre qu'il pouvait me parler sans crainte, comme ça avait toujours été le cas. Mais là, c'étaitdifférent ! Il me demanda de m'asseoir sur le banc qui  était face à nous. Chose que je fis. Il reprit sa respiration deux ou trois fois avant de me dire:

En fin de soirée, on se dirigea dans un coin bien tranquille.   

*Tu es une femme merveilleuse, tu fais partie de celles que tout homme aimerait avoir à ses côtés. Je suis l'homme le plus heureux du monde... Je le sais!... Mais... toi et moi, on ne peut continuer à vivre ce que l'on vit.

J'étais surprise, le regard béat. Je ne comprenais rien ! La seule chose qui sortit de ma bouche, c'est : 

*Pourquoi?

Et la seule réponse qu'il vint trouver, c'était :

*Nous avons toujours été fusionnels, et ce n'est pas un reproche ! Juste que toi comme moi, on devrait tracer notre route. Nous sommes jeunes, et nous pouvons changer. Moi, j'ai déjà changé ! Ce n'est pas que je ne t'aime plus. Juste qu'il est temps de passer à autre chose.

(...) 

 

3.

Ruth prit un nouveau départ à trois cents kilomètres au nord de moi. C'est au bout d'un long périple de concours qu'il fut engagé dans une prestigieuse compagnie aérienne.

(...)

 

4.

(…)

De mon côté, je me dirigeais dans le Sud, dans une réserve indienne pour mes cours d'histoire. Proches de ces habitants hors normes, qui se disaient protecteurs et très proches de la nature. J'avais ma propre tente. Je me sentais si bien, loin de tout. J'étais comme dépaysée. Je respirais enfin un air sain. Il y avait environ une vingtaine d'habitants. Je ne les connaissais pas tous. Par contre, eux, oui. J'étais le mystère de ce village. Pourquoi ? Juste parce que j'étais étrangère. Je fis la connaissance de Liam, un charmant jeune homme.

À un moment, il y eut une absence et reçut un message télépathique du faucon, lui disant de ne pas oublier la prophétie. Celle d'une femme étrangère qui vint mettre le marasme dans le village. Liam reprit ses esprits et me parla comme si de rien n'était.

(…)

 

 

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