MEADOW, Tome 1: Pile ou Face

1. 

Tout a commencé quand j'avais vingt ans. Je venais de terminer mes études. On me considérait comme une élève surdouée. J'avais obtenu mon baccalauréat littéraire à quatorze ans. J'étais la fierté de mes parents, fille unique du Roi et de la Reine de Parisia. Ma mère Béatrice et mon père Jean-Luc étaient des personnes respectables. Ils faisaient souvent preuve de sagesse, de gestes et des paroles réfléchis. Beaucoup de gens les appréciaient pour leur bonté. Je les idolâtrais.

(…)

Je m'appelle Meadow, j'ai trente ans, et je gère une équipe de cinq personnes sur un site de rencontres. Comment me décrire physiquement ? Je suis une jeune brune aux cheveux châtain et les yeux noisette. Je mesure un mètre soixante-cinq. Je suis plutôt de tempérament calme, et posé. J'aime beaucoup chasser. Et avec mon paternel, nous passions notre temps à chasser du gibier les jours où le beau temps nous faisait le plaisir de montrer le bout de son nez. Nous adorions ça. C'était notre plaisir.

(…)

Mon père aimait prendre son temps à m'enseigner les choses qu'il aimait. J'adorais l'écouter et le regarder m'expliquer. J'étais admirative.

Etant donné que j'étais fascinée aussi par le corps humain, je demandais à assister à un « Travaux Pratique » d'une dissection humaine avec des étudiants en médecine. Mes parents m'encourageaient dans ma soif d'apprendre et de découverte.  Mon père appela un de ses amis afin que j'intègre très rapidement un groupe de « Travaux Pratique ». Et bien sûr, tout se passa très vite. Deux semaines plus tard, j'entrais dans ce groupe.

(…)

J'étais habillée d'une de mes plus belles toilettes exubérantes. Il va de soi. Je me dirigeais vers un bar-restaurant chic. J'étais habillée entièrement de rouge :  perruque, maquillage, robe, chaussures, longs gants en soie. Et j'avais même triché sur mon tour de poitrine. Tout brillait, tout était too much dans cet endroit, il fallait que je le sois aussi ! Le bar avait une décoration design sur deux niveaux, avec une bâtisse ancienne somptueusement rénovée avec des écrans géants placés un peu partout. Je ne sais pas comment vous expliquer, mais je sentais comme une excitation au regard d'un jeune homme fort séduisant. Il me le fallait pour ce soir. Je respirais son odeur sucrée de loin. Mes mains devenaient moites. L'appelle du corps se faisait de plus en plus forte.

(…)

À peine arrivée, je me déshabillais. Je gardais mes gants, mes sous-vêtements et ma perruque rouge ! Ça l'excitait et moi aussi. Tandis que je m'approchais du lit, lui n'avait pas de positions dans celui-ci. C'était si distrayant ! Il me demanda ce que j'avais dans mon sac, et je lui répondis : 

* De quoi nous amuser. 

(…)

J'administrais dans sa boisson une drogue qui rendrait son physique inerte et son mental conscient de ce que j'allais lui faire. Je lui enlevais son bandeau. Il ne pouvait rien dire, rien faire, juste me regarder. Je sortis délicatement du lit, le fixant du regard. Je pris ma pince-monseigneur dans mon sac, qui se trouvait près de la porte de la salle de bain, à gauche du lit. J'étais dans un état second, agitée, pressée de commettre cet acte. J'avais réfléchi à tout et j'allais enfin pouvoir pratiquer comme je le voulais. Je m'approchais de lui, alors qu'il était allongé sur le lit, et je

lui écartelais les jointures de ses doigts à la pince monseigneur, tout en ayant la satisfaction de lui retirer sa virilité. Cet homme qui paraissait tellement… homme, se mit à pleurer comme une fillette. Les larmes se mettaient à couler le long de son visage.

(...)

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